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La naissance de Beenleigh à une histoire bien à elle, une authentique histoire de piraterie fluviale ! Pour faciliter la vie des petits planteurs de canne à sucre le long de la rivière Albert dans l'état du Queensland un "entrepreneur" culotté embarque tout le nécessaire de production de sucre et de distillation... sur un navire ! Mais les autorités mettent un terme aux activités illicites de ce distillateur ambulant et l'homme est forcé de revendre son équipement ainsi que son alambique en bois à John Davy et Francis Gooding en 1884. C'est ainsi que la distillerie Beenleigh voit le jour.
Au cours de la première moitié du 20ème siècle, la distillerie se modernise et la qualité de sa production acquiert une réputation internationale. Son Rhum entre par exemple dans la composition du célèbre Daily Tot, la ration quotidienne de Rhum que l'on servait aux matelots de la Marine Royale Britannique. Malgré cela, la distillerie connait des difficultés financières dès les annnées 50 et ferme ses portes en 1969. Rachetée en 1972, Beenleigh relance sa production et poursuit l'écriture de son histoire.
Encore aujourd'hui, la distillerie Beenleigh se trouve au bord de la Rivière Albert, malgré les inondations qu'elle subie régulièrement. Ancrée dans le local, elle utilise exclusivement des mélasses du Queensland et récupère les eaux de pluie pour produire son Rhum.
Pour sa gamme classique, la distillerie Beenleigh dispose d'une triple colonne et d'un alambic traditionnel. Le moût fait un premier passage en colonne, avant d'être transféré dans un alambic de 15 000 litres pour sa deuxième distillation. Pour le vieillissement le chai est principalement constitué de fûts ex-Bourbon mais également de vénérables foudres de Brandy australien âgés de plus de 100ans.
